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Historique 

Le krav-maga, littéralement combat rapproché, est à l'origine une méthode d'autodéfense d'origine israélo-tchécoslovaque hongroise combinant des techniques provenant de la boxe, du muay-thaï, du judo, du ju-jitsu et de la lutte. Cette méthode, créée par Imi Lichtenfeld, est maintenant une base de l'armée israélienne et des services spéciaux israéliens pour se défendre au corps à corps face aux assaillants. La méthode est utilisée par de nombreux services de police et forces militaires dans le monde tels qu'aux États-Unis le FBI, la DEA, les marines, en France le GIGN, le RAID, la Légion étrangère et au Royaume-Uni les SAS.

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L’objectif du krav-maga est l’apprentissage de la défense en un minimum de temps de formation. Le krav-maga n’est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d’efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. Toutefois, il inclut un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds-poings, du jiu-jitsu et de la lutte. Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n’est ni la compétition ni une pratique culturelle ou physique. À cela s’ajoutent l’absence de règles a priori et les priorités. La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualités physiques particulières et n’est donc pas réservée à des troupes d’élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d’action. Des cours sont donnés depuis longtemps, sans danger, aux enfants.

En son temps, Imi Lichtenfeld fonde sept principes du krav-maga. Le krav-maga est un principe de prévention et de bon sens pour « éviter de se retrouver dans une situation dangereuse » (par exemple : en faisant de l’auto-stop, éviter les individus peu engageants, éviter de traverser à pied un quartier dangereux en ville, etc.) Le krav-maga est une technique d’auto-défense basée sur « les réflexes naturels » du corps humain. Se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant « le minimum de prise de risque pour soi-même ». En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de décourager celui-ci « en instaurant un dialogue ». Utiliser « les points sensibles » du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire. Essayer d’utiliser en priorité « tous les objets à sa portée », puis les armes naturelles du corps en dernier recours. Aucune loi (pas de règles à respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, « tous les coups sont permis ».

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